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Following the programme developed with La Mutuelle des Pays de Redon, France, Hervé, Loli and Luc are continuing to learn and share experiences with the members of the local committee for Health promotion. We are always amazed as we discover every time new strengths in the group. On 27th of November, we heard a wonderful story where a group of health workers played a critical role, applying SALT principles over a long period of time. 

Although the story is in French, I would like to share that with you all. Listen....

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Marie est une femme de 81 ans, qui vit seule chez elle au centre d’un petit bourg breton. Elle nécessite des soins infirmiers depuis 2001 suite à un accident vasculaire cérébral ayant entrainé une faiblesse des sphincters, des troubles de l’équilibre et des troubles de l’élocution. Au début de la prise en soin, Marie présentait un syndrome dépressif, elle ne s’exprimait pas, ne participait aux conversations que par oui ou non et paraissait être une bulle à laquelle les soignants ne pouvaient pas accéder.

A la fin des années 2001, une aide médico psychologique du service de soins infirmiers à domicile a commencé des actions d’animations auprès de Marie, avec son accord. Déjà, un changement avait été remarqué, Marie était toujours dans sa bulle, mais communiquait pas des phrases entières sans pour autant s’étendre sur d’autres sujets que la question posée. 

En 2010, le service promotion de la santé émergeait et des actions collectives d’animation santé avaient lieu. Marie participait à tous ces ateliers, elle était toujours isolée dans le groupe, mais participait aux actions et répondait aux questions. Lors des retours en co-voiturage, elle répondait plus à l’aise au conducteur qui était un soignant qu’elle connaissait. Lors des soins, elles répondaient plus volontiers aux questions de tous les soignants, surtout celles concernant l’activité réalisée (exemple un bouquet de fleurs).

En 2013, suite à une animation collective réalisée par un partenaire, sur le chemin du retour, elle a été très critique sur l’organisation (c’était nul !) et s’est amusée de la déconvenue de la collègue qui avait participé au partenariat et l’a partagé avec le conducteur sous forme humoristique.

De 2010 à 2014, Marie s’est progressivement séparée de sa bulle. Elle connait et appelle les soignants comme les responsables de l’association par leur prénom, elle engage la conversation sur des sujets variés, prend des décisions et gère ses affaires. D’ailleurs, elle sélectionne les actions auxquelles elle participe et a retrouvé une vivacité de communication et l’humour qu’elle avait toujours eu mais qu’elle ne nous avait jamais dévoilé. Lors d’un repas organisé par le service, nous lui demandons ce qu’elle en a pensé et elle répond « quand est-ce que l’on recommence ? »

Le service promotion de la santé organise des actions collectives et des actions dites « groupe restreint ». Les groupes restreints sont composés de 3 à 4 personnes qui étaient amis autrefois ou qui se sont rencontrées dans les actions collectives et ont sympathisés. Ils se rencontrent chez l’un d’entre eux avec un animateur pour réaliser un atelier qu’ils ont choisi et prendre une collation ensemble offerte par la personne qui accueille. 

Marie a pu ainsi retrouver des copains de jeunesse qu’elle avait perdue de vue puisque chacun était en perte d’autonomie et restait confiné chez lui, et s’est fait une bonne copine en la personne de Mado. C’est dans ce groupe qu’elle s’est réellement épanouie en éclatant de rire, en discutant, donnant son avis, donnant des ordres aux hommes et dirigeant pas mal de choses. Les messieurs sont décédés depuis mais elle a gardé sa joie de vivre. 

Aujourd’hui, Marie est probablement redevenue celle qu’elle a toujours été avant sa maladie et avant qu’on l’est connue. Elle est heureuse, rigole, fait de l’humeur, se moque, bref elle vit !

Jocelyne BOMPOIL, coordinatrice du service promotion de la santé
Laurence LE SOMMER, directrice de l’association des centres de soins Allaire - Malansac 

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Comment by Marie Lamboray on January 12, 2016 at 11:26am

Translation:

Mary is a woman of 81, who lives alone in her home in the center of a small Breton town. She requires nursing since 2001 because of a stroke that led to a weak sphincter, balance disorders and slurred speech. At that time, Mary had a depressive syndrome; she did not speak, participated in conversations only by yes or no and seemed to be a bubble that caregivers could not access.

At the end of 2001, a medical and psychological attendant of the home nursing service began animations for Marie, with her agreement. Already, they noticed change. Mary was still in her bubble, but communicated with sentences without extending to subjects other than the one raised by the question.

In 2010, the health promotion department emerged and it held collective health events. Mary participated in these workshops, she was still isolated from the group, but participated in the action and answered questions. When returning in carpooling, she was more at ease to answer to the driver who was a caregiver she knew. During care, she responded more readily to questions of all caregivers, especially those concerning the activity performed (e.g. a bouquet of flowers).

In 2013, on the way home after a collective animation facilitated by a partner, she was very critical of the organization of the event (it sucked!) and, in humorous form, she shared with the driver the disappointment of the colleague who participated in the partnership.

 From 2010 to 2014, Marie has gradually separated from her bubble. She knows and calls by name caregivers and representatives of the association; she engages conversation on various subjects; she makes decisions and manages her business. Moreover, she selects the events to which she participates and she regained the lively communication and humor she always had, but that she had never revealed to us. During a dinner organized by the service, we ask her what she thought and she answers: "When do we start again?"

The Health Promotion Department organizes collective actions and activities called "small group". Small groups consist of 3 to 4 people who were once friends or who met in collective actions and have sympathized. They meet at the home of one of them with a facilitator to conduct the workshop they chose together and they have a snack offered by the host.

Marie was thereby able to find youth buddies that she had lost sight of, since each of them lost their autonomy and remained confined to his or her home, and became good friends with Mado. In this group she really blossomed, laughing, talking, giving her opinion, giving orders to men and directing many things. The men have since died but she kept her love of life.

Today, Mary probably returned to the one she was before her illness and, before we knew her. She is happy, laughs, is moody, makes fun, in short she lives!

Jocelyne Bompoil, coordinator of the Health Promotion Service

Laurence Le Sommer, Director of the Association of Allaire Care Centers – Malansac

 

With the help of Google Translate

Comment by Marlou on December 2, 2015 at 5:55pm

Listening with my ears wide open, Luc. Will stay tuned for more beautiful Redon stories coming! Thanks.

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