Principle 1: Self-appreciation

If we appreciate and accept ourselves for who we are then others can accept and appreciate us also, and we accept and appreciate others.

Here is a personal experience from MariJo:

"As an HIV positive person myself, and also from my relationship with other people living with HIV, I could see the impact of self discrimination and how it is the most powerful way of discrimination because you live permanently under its influence. And then when you get some confirmation from outside, no matter how small it might be, it contributes to reasure you in feeling that way.

Most of the times, HIV is just the excuse we find to justify why we do not love ourselves and why others might not love us. But HIV can also be a way to find the strengths you have to do things for others (and for yourself). Having HIV highlighted some of the strenghts I had and which I had never been aware of before, so after recognizing those strengths I stopped thinking that somebody could discriminate me because of HIV.

In my experience, it is not just discrimination what we need to work against but also introducing recognition and appreciation of people's capacities. Every person needs to find her/his own way to recognize and appreciate their individual, special strengths, and there you have an important role because at times it is hard for a person to start looking at her/himself in such an appreciative way and they might need your help at first.

Look for the strengths around you, tell them what you appreciate in them, let them know in which ways they are special... This is the first balsam to start healing the deep wounds of lack of self-esteem and then to stop self discrimination."

Follow the discussion.

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Here is the story of asylum seekers in Belgium. Someone posed the question "What do you have to offer to Belgium?" The response was: "First must we change the image we have of society, then we can change the image that society has of us."

[Copy the story and paste here if you need it translated by Google into your own language.]

C’est la question que l’équipe SALT a posé aux résidents du centre de demandeurs d’asile de Beho-Gouvy. Quand on arrive dans un pays et qu’on est demandeur d’asile, on offre ses craintes, ses faiblesses .On se met et on est mis dans une position de faiblesse. Mais un petit changement de regard montre que les demandeurs d’asile ont aussi des forces à offrir à la société belge.

Tout a commencé lors d’un weekend d’échange entre BelCompétence et les résidents du centre Croix-Rouge de Manhay (voir le blog de Aude : https://aidscompetence.ning.com/profiles/blogs/2028109:BlogPost:2604), où BelCompétence a introduit le processus de la Compétence face au SIDA. En rentrant, le petit groupe de futurs facilitateurs ont fait un plan d’action avec des Petites Actions Faisables. Ils ont partagé ce qu’ils avaient appris à la Direction qui s’est montrée très intéressée. Ensuite, ils ont partagé quasiment chambre par chambre. Ils stimulaient la discussion sur le VIH et dans certains cas ils donnaient des informations sur le VIH. Le petit groupe de 10 avait décidé de partager avec au moins 3 personnes chacun. Très vite l’information s’est répandue aux 100 habitants de Manhay.

Le groupe a directement adhéré à l’approche. En janvier, ils ont organisé une pièce de théâtre sur le thème du VIH. Ils ont tout fait eux-mêmes, même les costumes. « Manhay compétence » était née !

En Janvier 2009, le Centre de Manhay a reçu un mandat de créer le centre de Beho. Certains résidents ont transféré l’approche vers leur nouveau centre. C’est là que j’ai décidé d’inviter l’équipe de BelCompétence (dont je fais parti) pour une nouvelle visite SALT avec un petit groupe de résidents.
Les résidents étaient surpris de voir un groupe de belges, venant de l’extérieur, libérer du temps pour venir les rencontrer. C’était la première fois qu’un groupe visitait le centre et surtout partageait avec eux. Ils s’attendaient à une réunion sur le VIH mais ils se sont vite rendu compte que l’équipe était là pour échanger des expériences et pour apprécier leurs réussites passées. Le groupe a immédiatement réinvité l’équipe pour une autre visite.

Leur préoccupation principale n’est pas vraiment le VIH. C’est la discrimination dans la communauté environnante. « On veut faire quelque chose pour changer la situation. On veut se sentir bien dans notre communauté. D’abord il faut que nous changions l’image qu’on a de la société, ensuite nous pourrons changer l’image que la société a de nous. Nous voulons montrer qu’on a aussi des forces. ! » Faire comprendre à l’entourage qu’ « Une chaîne ne vaut que ce que vaut son maillon le plus faible » ; Pratique de l’inclusion.
Ils ont décidé de monter une pièce de théâtre pour inviter les habitants. Ainsi les gens verront qu’ils sont humains et qu’ils font des bonnes choses. Les facilitateurs veulent également aller dans les écoles pour partager leur expérience avec les jeunes.
Suite à cette visite SALT, les résidents demandent à suivre des formations de tout genre. On est débordé ! Avant ce n’était qu’un petit groupe de résidents qui était intéressé. Mais dorénavant les résidents disent « il faut que j’aille rentabiliser mon temps et mes compétences, faire quelque chose et pas seulement recevoir ! »
Ma vision de la personne « demandeur d’asile » a également changé. Je la considère pour ce qu’elle est : un être humain, avec des forces. Le seul fait d’être arrivé en Belgique est déjà une réussite !

A partir du rêve communautaire construit, je vais monter un projet à l’interne du centre qui grandira pour assoir l’approche de la compétence au sein des autres centres .Beho est né de Manhay. Comprenons que la mère est encore très jeune.

Louis-Marie

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Here are a few more experiences which illustrate the principle:

Entre deux cultures. Ma vision de moi-même était tellement mauvaise et je me sentais tellement coupable que je mettais la faute sur la communauté. J’en voulais à ma mère, j’en voulais à mes copines, j’en voulais à toutes les femmes et aussi à tous les hommes de ma communauté parce que je pensais qu’ils étaient la cause de ma souffrance. Je leur donnais le pouvoir de gérer ma vie. En suivant mon chemin personnel j’ai compris que c’est ma responsabilité, que je devais garder le pouvoir pour moi.

A young woman considered suicide when she was diagnosed HIV positive. But when Uncle Houlai told the villagers "There is no difference between positive and negative people; When you know you act" she changed her mind.

When there is even a small effort dedicated to people with disabilities their abilities to cope with HIV and AIDS become evident.

Disclosure- a turning point in my life. Telling my best friend.

Sex was taboo. Rabindran meets people of different sexual persuasion, accepts them for who they are and feels included in their community.

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