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Beaucoup d'entre ont entamé des visites SALT auprès de vos communautés. Je lis au combien cette expérience stimule les communautés à prendre conscience de leurs forces.
Je voudrais vous proposer ce thème de partage qui pourra nous être utile à l'avenir et pour d'autres.
Quelles sont nos expériences des visites SALT : quels progrès avez vous réalisé ?
1) Partagez votre histoire
2) Partagez votre réflexion après votre histoire:
Qu'est -ce qui s'est bien passé et pourquoi?
Qu'est ce qui aurait pu mieux se passer et pourquoi?
Que faire à l'avenir?
Balises :
Une leçon apprise pour les gens qui conçoivent des programmes pour la communauté, sans leur avis préalable. Si les visites SALT visent un plan d'action basé sur les besoins ressentis par la communauté, il s'avère indispensable d'identifier leur engagement spontané.Cet engagement s'identifie à travers leurs avis et déclarations. L'on sait que les personnes les plus concernées par un problème, sont les plus aptes à le résoudre. C'est la communauté elle-même qui comprend mieux sa propre solution.
Merci beaucoup pour le partage.
Philibert.
Oui Philibert! Ca sera super si tu pourras partager avec nous une exemple concrète que tu as vecu a ce sujet?
Les visites SALT m'apprennent la théologie pratique: Histoire d’un pasteur de Butembo au Nord Kivu en RD Congo
Je suis Théologien et j’ai fini ma formation en 2007. J’ai été aumônier dans une école secondaire et il y a deux ans que je suis consacré pasteur de la paroisse. J’ai suivi le cours de théologie pratique à l’université, mais c’était loin de la réalité dans une école ou une paroisse. C’est seulement SALT qui vient de m’ouvrir les yeux et les oreilles. J’avais les difficultés d’écouter et observer les individus qui me rencontraient pour un entretien. Je ne savais pas aussi comment organiser différents groupes dans une école et une paroisse. Maintenant, je sais appliquer ce principe d’avoir les grosses oreilles, les gros yeux, voir même des grosses narines et une petite bouche. Bien que SALT nous ait été enseigné dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, au sein de ma paroisse, je sais faire les visites SALT pour le VIH et même pour les autres domaines d’intervention. Je sais aider les services à formuler le rêve et planifier avec les ressources locales. J’applique la même approche aux individus que je reçois au centre d’écoute de la paroisse. Une phrase revient chaque jour dans mon cœur : « les communautés ont des problèmes et des préoccupations, mais ces mêmes communautés ont des capacités et des ressources ». J’apprends et applique la théologie pratique. Je rencontre les hommes, les femmes, les jeunes, les enfants…dans leurs contextes et je joue le rôle d’un facilitateur au sein de la paroisse.
Réflexion
Je ne suis pas d’accord avec l’expression: « nous avons fini les études ». J’apprends chaque jour. Les études ne sont pas finies avec la licence à l’université.
Ce pasteur a compris qu’il y a encore beaucoup des choses à apprendre. Cette communauté ecclésiale est à mesure d’estimer son niveau (sa situation) actuel par rapport à la lutte contre le VIH/SIDA. Il était intéressant de remarquer que l’approche SALT va au-delà du VIH/SIDA. Ce pasteur l’utilise dans tous les ministères, la lutte contre la pauvreté, l’évangélisation, la lecture de la Bible, la prière, etc. Chaque domaine a dix pratiques qui les permettent d’estimer son niveau de base.
Cette communauté de plus de 600 personnes a plusieurs sous communautés et le VIH est intégré. Toutefois, il faudrait se rassurer qu’à part le pasteur, il y a un groupe qui réfléchi spécifiquement sur le VIH.
Isaac Muyonga
TRANSFERER VERS UNE OBLIGEE ADAPTATION-
Blog d'un facilitateur, partenaire de la MPA en Guinée: http://aidscompetence.ning.com/profiles/blogs/transf-rer-vers-une-o...
QUAND LE SALT DEVIENT UN COUTEAU A DOUBLE TRANCHANT EN GUINEE CONANKRY
(MACENTA)!
Nous utilisons les compétences de vie courante life kell comme approche dans nos activités. Après la rencontre de Bujubura nous avons essayé d’introduire l’approche SALT dans nos habitudes. Ainsi nous utilisons l’auto évaluation et la formulation des rêves, pour formuler le plan d’action des participants à nos ateliers de renforcements des capacités. Et nous utilisons l’outil de la mesure du progrès avec nos facilitateurs de communauté pendant nos visites de suivi. Suite à l’exercice de l’accompagnement de suivi, les participants de Kissidougou ont dit : mais notre travail n’avançait pas, par ce que nous n’arrivons pas à formuler clairement nos plans d’action et d’avons pas des indicateur de progrès précis. J’ai appris durant cet atelier que la bonne formulation d’une activité permet sa bonne exécution. Depuis ce jour je m’applique à vérifier dans mes activité si petites soient elles les formulations. Avec des questions simples comment moi-même je pourrais mesurer mes progrès ? Comment quelqu’un peut mesurer mes progrès sans avoir été présent ? Qu’est ce qui peut lui servir de mesurer mes progrès. Ces questions mon aider à connaître mes véritable progrès je peux le dire en peu de temps. Cette approche ne fait que commencer dans nos églises nous aurions mieux profité si nous transférons efficacement SALT. Question ? Comment utiliser la visite SALT pour que celui ou celle qui la pratique, en tire un plus grand profit ? Le SALT est en fait pour QUI en réalité ? Comment l’utiliser pour qu’elle ait un véritable impact durable ?
Koya troh Antoine koyatroh5m@gmail.com |
Je lis dans la plupart des rapports que les partenaires qui appliquent SALT apprécient la démarche. J'aimerais comprendre comment cela à changer votre manière de travailler?
Pensez vous que S.A.L.T. peuvent devenir des indicateurs d'une appropriation du programme par les leaders religieux?
SALT POUR LE DEVELOPPEMENT
Bien que la CBCA n’ait qu’une expérience courte de moins de cinq mois, les leaders religieux ont une impression positive des principes de SALT. La preuve est que l’approche est traduite en langue locale (Kiswahili) et intégrée dans la démarche de planification des paroisses contractuelles et non contractuelles avec Solidarité Protestante. Certaines paroisses ont commencé à formuler un rêve, s’auto-évaluer et faire un plan de travail pour toutes leurs activités en s’inspirant de la démarche SALT. Le VIH/SIDA est intégré c.-à-d. une des différentes composantes des activités annuelles de la paroisse.
S=Stimuler appelle à l’esprit d’influence sans imposition. Les leaders religieux qui ont intégré l’approche sentent une grande différence relationnelle avec ceux qui étaient jadis des chefs qui commandent et imposent. Maintenant ils négocient et se rassurent que la communauté est consciente de ses forces à maintenir et ses failles à améliorer. Stimuler les leaders religieux suscite l’esprit d’initiative pour avoir des nouvelles bonnes pratiques à intégrer dans le travail. La recherche quotidienne des nouvelles expériences améliorent l’action.
A=Apprécier et apprendre vont de paire. Il était rare qu’un chef apprenne du subalterne. Maintenant le subalterne est collègue. Il reçoit des éloges pour les bonnes actions posées. C’est nouveau. L’équipe de la coordination avoue qu’elle a beaucoup appris à partir de la base (Exemple: les vraies histoires du VIH SIDA écrites par la coordination sont utilisées différemment à la base. Certaines communautés les utilisent dans les émissions radio, d’autres dans l’accompagnement des individus et d’autres encore dans l’accompagnement des couples, ce qui n’était pas la pensée des auteurs). A tous les niveaux de la structure ecclésiale, les leaders religieux reçoivent l’approche. D’ailleurs, les pasteurs des paroisses réclament la formation de leurs chefs pour avoir la même compréhension.
L=Lier les expériences et bonnes pratiques. Ces nouvelles expériences sont faciles à découvrir surtout par les facilitateurs lors des visites SALT. Exemples : 1) Une communauté scolaire utilise les heures libres dans les classes pour enseigner sur les compétences de vie courante par des élèves leaders formés pendant que d’autres écoles laissent les élèves déranger. 2) Une communauté scolaire paie les frais scolaires des plus vulnérables par les bénéfices d’une cantine locale alors que les autres communautés n’ont aucune initiative. 3) Une communauté scolaire est en train de constituer le réseau des anciens élèves devenus des VIP alors que les autres manquent d’idées. 4) Un communauté ecclésiale des hommes de Rutshuru lit les vraies histoires du VIH avant de travailler au champ sous la supervision d’un ONG confessionnel appelé CEDERU. 5) Etc.
T=Les communautés de la CBCA sont éparpillées sur une grande province du Nord et Sud-Kivu. Il faut un mécanisme de transfert des expériences liées pour que chaque membre du réseau en bénéficie. Pendant les séances de formation, une étape importante de partage des bonnes pratiques était « le marché, une foire des bonnes expériences». Chaque participant avouait avoir beaucoup appris et avoir compris que ses articles pouvaient attirer l’attention de l’autre.
SALT ne concerne plus seulement le VIH. Il est en train de devenir une approche de travail dans les paroisses et les écoles. Néanmoins, bien que la lueur d’espoir soit certaine, nous avons encore beaucoup à apprendre. Que groupe des expériences Protestantes sur le SIDA devienne le« T » pour nous, un lieu où l’expérience de Goma peut aller au Burkina, celle de Buja à Kin, de celle de Guinée à Kigali, celle de Bruxelles à Butembo, et vice versa.
Si tout le monde apprend à stimuler et apprécier son alentour, son équipe ; lier et constituer une base des expériences à transférer (pas à garder) pour que tout le monde puisse améliorer ses capacités, le développement ne va pas tarder de frapper à la porte.
Je voudrai être conscient que nous avons à la fois les problèmes et les solutions.
Isaac Muyonga
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