Healing yourself is connected with healing others

[Gerard Ee Huck LIan]

"Forum Komunikasi Peduli Anak" is community initiative in Bandung that positions itself as a welcoming resource for children-at-risk. On 31 March 2015, 15 neighbours who were concerned about prostitution among the young decided to do something. They were parents themselves and felt a sense of duty to extend themselves to other children in their midst who lacked a sense of stability and were making poor choices. They held the belief that once someone becomes aware of a problem, not doing anything would make him or her complicit in sustaining the problem.

Usman the leader leaves his home unlocked and anyone seeking support or just a friendly face may wander in as they please. Together with other volunteers, he outreaches to the children, offering information on health, education and useful resources, a non-judgmental presence and of course his address. Since they began, the group has supported some 60 children and it continues to provide education and care to several. It also run seminars for their community on topics such as HIV, substance dependency and reproductive health.

When asked about the sustainability of such voluntary efforts, Usman replied that it was his belief that as long as there are needs to be met, a community will do the necessary. He had every confidence that the children who had benefitted will help others when they become in position to do so. A few in their late teens are already doing so and were present during our visit. It was a meaningful visit where we got to appreciate how a community identifies a shared concern, envisions a dream that is in the service of others and acts on it.

Our learning would not have been half as fruitful if not for Zuraidah, a local volunteer who was with us at the learning festival. Her questions elicited thoughtful responses from our hosts and gratitude from ourselves. Her sense of humour broke the ice and removed the barriers to meaningful communication. It felt like we were visiting old friends and there was not an awkward moment throughout. After the visit, Zuraidah commented that those who are affected by a problem are the very people who are best-placed to resolve it. "The best problem solvers are those who will have a better life when their problem is no more," she elaborated and added "FKPA also succeeds because they have a dream that would make their community a better place."

Zuraidah shared that 5 years ago, her neighbours and her participated in a dream building exercise for their neighboourhhod. She remembered that it was at Changi Cove and part of the process was to express one's personal dreams. She put down 3 dreams; a bigger home for her family, a job and a chance to further her education. Then on a scale of 1 to 5, she scored 1 for the likelihood of her dreams coming through. Nonetheless, she grudgingly penned the steps she would attempt in the direction of her dreams.

Today, Zuraidah holds a job as a Healthcare Assistant visiting older people at their home and she has been regularly attending training programmes that enable her to take on more complex tasks at work. A few months ago, she also moved into a bigger home with her husband and 4 children. The visit to FKPA reminded her of the "power of a shared dream." Life had gotten better for her family and her because she decided to work toward her dreams. "I go to work everyday like it is the most normal thing to do but 5 years ago, I could not even imagine attending an interview. It looked like such a difficult thing to do when I had so many problems to deal with. But when my husband and I began working on a shared dream, we found so many people along the way to help us."

Though having moved out of the Lengkok Bahru neighbourhood, Zuraidah remains a key volunteer in supporting her old neighbourhood's dreams. She is currently a bouncing board for a mother who wants to offer stay-home mothers sewing lessons and eventually small sewing jobs. "I joined a mutual help group to tackle my family problems but then I realised the more I got involved with the community, I became stronger and my life got better. People say I am helping others, but I know I am also helping myself."

[Marie Lamboray]

Traduction:

Se soigner soi-même est lié à soigner les autres

"Forum Komunikasi Peduli Anak" est une initiative communautaire à Bandung qui se positionne comme une ressource d’accueil pour les enfants à risque. Le 31 mars 2015, 15 voisins préoccupés par la prostitution chez les jeunes ont décidé de faire quelque chose. Ils étaient eux-mêmes parents et estimaient avoir le devoir de s’étendre à d’autres enfants parmi eux, qui manquaient de stabilité et faisaient de mauvais choix. Ils sont convaincus qu'une fois que quelqu'un prend conscience d'un problème, ne rien faire le ou la rendrait complice du problème.

Usman, leader de cette initiative, laisse ouverte la porte de son domicile et toute personne à la recherche de soutien ou simplement d'un visage amical peut franchir le pas à sa guise. Avec d’autres volontaires, il s’adresse aux enfants en leur proposant des informations sur la santé, l’éducation et des ressources utiles, une présence sans jugement et, bien sûr, son adresse. Depuis sa création, le groupe a aidé une soixantaine d’enfants et il continue à dispenser une éducation et des soins à plusieurs enfants. Il a également organisé des séminaires pour la communauté sur des sujets tels que le VIH, la toxicomanie et la santé reproductive.

Interrogé sur la durabilité de tels efforts bénévoles, Usman a répondu qu'il était convaincu que, tant que cela sera nécessaire, la communauté répondra aux besoins. Il a toute confiance dans le fait que les enfants qui ont bénéficié des conversations aideront les autres, si la situation le demande. Quelques jeunes à la fin de l'adolescence le font déjà et ils étaient présents lors de notre visite. Ce fut une visite enrichissante où nous avons pu comprendre comment une communauté identifiait une préoccupation commune, envisageait un rêve au service des autres et agissait en conséquence. 

Notre apprentissage n'aurait pas été aussi fructueux sans Zuraidah, une bénévole qui s’est rendue avec nous au festival de l'apprentissage. Ses questions ont suscité les réponses réfléchies de nos hôtes et notre gratitude. Son sens de l'humour a brisé la glace et éliminé les obstacles à un dialogue enrichissant. C'était comme si nous rendions visite à de vieux amis et il n'y a pas eu un moment gênant tout au long de la rencontre. Après la visite, Zuraidah a déclaré que ceux qui sont affectés par un problème sont ceux-là mêmes qui sont les mieux placés pour le résoudre. "Les personnes qui résoudront le mieux un problème sont celles qui auront une vie meilleure quand leur problème sera résolu", a-t-elle expliqué en ajoutant: "La FKPA également réussit parce qu’elle a eu un rêve qui améliorerait la communauté."

Zuraidah a raconté qu’il y a 5 ans ses voisins et elle avaient participé à un exercice de construction du rêve du quartier. Elle s'est souvenue que c'était à Changi Cove et qu'une partie du processus consistait à exprimer ses rêves personnels. Elle avait 3 rêves : une plus grande maison pour sa famille, un travail et la possibilité de poursuivre ses études. Ensuite, sur une échelle de 1 à 5, elle a marqué 1 pour la probabilité que ses rêves se réalisent. Néanmoins, elle a tracé à contrecœur les marches qu'elle tenterait dans la direction de ses rêves.

Aujourd'hui, Zuraidah occupe un poste d'assistante médicale et rend visite à des personnes âgées à domicile. Elle participe régulièrement à des programmes de formation qui lui permettent d'assumer des tâches plus complexes au travail. Il y a quelques mois, elle a déménagé dans une maison plus grande avec son mari et ses 4 enfants. La visite à la FKPA lui a rappelé le "pouvoir d’un rêve partagé". La vie s’est améliorée pour sa famille et elle parce qu’elle a décidé de travailler à la réalisation de ses rêves. "Je vais au travail tous les jours, comme si c'était la chose la plus normale à faire, mais il y a cinq ans, je ne pouvais même pas imaginer assister à un entretien. Cela semblait si difficile à faire quand j'avais tant de problèmes à gérer. Mais quand mon mari et moi avons commencé à travailler à notre rêve commun, nous avons trouvé beaucoup de gens en chemin pour nous aider."

Bien qu'ayant quitté le quartier de Lengkok Bahru, Zuraidah reste une bénévole clé dans la réalisation des rêves de son ancien quartier. Elle est actuellement la planche qui permet aux gens de rebondir et en particulier pour une mère qui veut offrir aux mères qui restent au foyer des cours de couture et éventuellement de petits travaux de couture. "J'ai rejoint un groupe d'entraide pour régler mes problèmes familiaux, mais j'ai ensuite réalisé que plus je m'impliquais dans la communauté, plus je devenais forte et ma vie s'améliorait. Les gens disent que j'aide les autres, mais je sais que je m'aide aussi."

[Gerard Ee Huck LIan]

Thanks Rituu for sharing what you read. It resonated with me.

[Rituu B. Nanda]

I liked the title of your blog. I read something today which is connected with your blog title  Losing His Voice Led Him to Helping Others Strengthen Theirs http://www.dailygood.org/story/2132/losing-his-voice-led-him-to-hel... 

I want to respond to a statement from your blog- Usman replied that it was his belief that as long as there are needs to be met, a community will do the necessary. My experience is that this varies from community to community. I find my own community including me is gripped with inertia. We have a serious issue of air pollution but we are waiting for the government to take action.