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Une phrase que j’ai entendue tellement souvent pendant une autoévaluation. Hier, dans le quartier
Yolo Pinzi dans la cité de Kinshasa, le président du conseil local de la jeunesse a exprimé à nouveau cette même phrase.
Trois facilitateurs de RDCCompétence (voir photo) ont facilité cette visite avec une adaptation au contexte local et une flexibilité impressionnant. Mamissa et Mattieu d’un autre quartier de Yolo expliquent bien les pratiques et les 5 niveaux en langue locale et Blaise, un policier et aussi un facilitateur fort ajoute son expérience avec une excellente communication non-verbale aux moments nécessaires. Les participants comprennent les pratiques et discutent beaucoup. Pendant la revue après action, les facilitateurs ont dit que c’était la première fois qu’ils ont facilité ensemble ! Gaston a trouvé une autre force dans cette équipe nationale de RDCCompétence. Ils peuvent travailler en équipe SALT, même la première fois, parce qu’ils comprennent tellement bien la façon de faire et les concepts.
Les 14 jeunes expriment leur expérience avec les PVV dans le quartier. « Mon neveu a le VIH, mais notre famille l’accueille toujours. Je l’aide tous les jours. Mais dans le quartier les gens pointent encore souvent les PVV du doigt et les excluent des activités ». Pour la pratique d’inclusion, tout le monde était d’accord : notre quartier est au niveau 1.
Un autre jeune exprime pourquoi il s’est fait dépister. Un autre exprime ses vulnérabilités et comment il les a attaqué. J’ai arrêté de boire de l’alcool et si les filles passent avec leurs jupes courtes, je me force à ne pas les regarder trop longtemps ! Mais, on n’agit pas souvent. Nous savons quoi faire, mais nous sommes encore au niveau 2. La discussion continue….
Serge raconte pendant la pratique 4 (accès au traitement) que son neveu doit acheter des médicaments ARV chaque fin du mois. Sa famille le soutient financièrement. Mamissa explique qu’il y a un centre qui donne gratuitement des ARV à 300 mètres de l’endroit de rencontre ! « Je ne savais pas que ce centre existait » disait Serge. Il va amener son neveu au centre cette semaine.
Les jeunes remercient les facilitateurs qui n’ont pas apporté de l’information, ni des préservatifs, ni des matériaux. Ils ont stimulé une discussion et l’appropriation et ont lié la communauté avec les centres de sante et autres groupes. Le président exprime que la prochaine fois (vendredi prochaine), ils vont mobiliser au moins 2 fois plus de gens. Ces discussions sont importantes.
Une chose que j’ai apprise est que les facilitateurs posent souvent une question à la communauté pour introduire une pratique. Pour pratique 1 : Est-ce que le SIDA vous affecte, vous et votre communauté ? Pratique 2 : Imaginez que votre voisin a le VIH, qu’est ce que vous faites ? etc. Ces questions amènent toujours la communauté à une discussion. Les niveaux peuvent être discutés après cette discussion. Quelles sont des bonnes questions pour les autres pratiques ?
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