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Bonne Année?
A la Constellation nous célébrons le nouvel an à tellement de dates différentes, selon divers calendriers. Alors pourquoi se réjouir aujourd'hui ? Et quelle raison avons-nous de nous réjouir, entourés que nous sommes par tant de souffrances ? Notre joie ne serait-elle qu’indifférence à la situation difficile de tant de nos voisins?
Pourtant, je suis heureux et reconnaissant. Je vous suis reconnaissant d’avoir décidé de révéler les forces d'autrui plutôt que de s’appesantir sur leurs faiblesses. Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont décidé d’adopter la compétence face au SIDA et à la vie comme un but qui en vaut la peine. Et la connexion avec vous tous me rend profondément heureux.
Nous avons une raison supplémentaire de célébrer: grâce votre engagement, la vie de beaucoup de personnes est transformée. Regardez les derniers témoignages provenant de Papouasie Nouvelle Guinée. Pensez aux milliers de familles togolaises qui emploient l'auto-évaluation pour faire reculer le paludisme. Lisez comment les PVV propagent la compétence en Thaïlande. Non, notre joie n'est pas signe d'indifférence. Elle est enracinée dans notre solidarité avec ceux qui progressent dans la résolution des enjeux auxquels ils sont confrontés.
Chaque jour, le fleuve de la vie irrigue de nouveaux territoires. Comment faire pour que ce fleuve ne s’assèche pas, mais coule pour toujours ? Que faire pour que nous restions une source d'inspiration pour le changement ? En septembre 2008, un moine bouddhiste offrait à Chiang Mai trois principes pour gérer le changement climatique mondial. Ces principes peuvent nous aider à expliquer notre progrès et à nous développer en tant que famille heureuse.
Le premier principe est «non-soi». Les individus ne vivent pas en tant qu'entités autonomes et indépendantes. Nos relations à d'autres et à la nature nous maintiennent en vie. Comme amis de la Constellation, nous devons choisir : soit nous accomplissons notre mission en tant que catalyseurs, soit nous cherchons à assouvir la soif de reconnaissance de notre ego. Dans une réaction chimique, le catalyseur n’est pas décelable dans le produit final. Pour nous, c’est la même chose : comme catalyseurs d'interaction sociale, nous ne sommes pas susceptibles d'être reconnus dans les réponses locales. En cherchant la reconnaissance, nous risquons d'affaiblir ces réponses. Parce que nous nous réalisons en voyant la compétence face au SIDA se propager plus rapidement que le virus, continuons à célébrer les progrès d'autrui.
Le deuxième principe est « l’impermanence ». Aucune structure n'est permanente, pas même la structure mentale que nous employons pour comprendre le monde. Un jour à Pontianak, les participants à un atelier se sont plaints que les facilitateurs ne structuraient pas assez les visites SALT. Je me rappellerai toujours ce que Novi a dit ce soir-là lors de la réunion des facilitateurs : « Il va falloir développer ma propre structure ». Oui Novi, nous tous devons construire et reconstruire nos propres structures sans cesse remises en question par l’expérience… Puisse la Constellation ne jamais ériger en « vaches sacrées » des vérités que personne n'aurait le droit de contester. Limitons-nous à établir les seules structures qui soutiennent nos fonctions telles que nous les comprenons pour l’instant.
Le troisième principe est le « non-accomplissement ». Au cours des quatre dernières années, nous n'avons pas défini de cibles pour la Constellation, que nous aurions assorties d’actions spécifiques pour les réaliser. Nous n’avons pas voulu définir des cibles dont la réalisation ne dépendait pas de nous. Plutôt nous avons adopté des directions stratégiques pour accomplir notre vision. Alors chacun a cherché à réaliser dans son contexte notre vision commune. Grâce à vous, nous sommes maintenant bien au-delà de ce que nous aurions pu planifier quand nous avons fondé la Constellation en décembre 2004.
Que nous abordions un an neuf ou pas, puisse le bonheur nous servir de boussole dans le développement de la compétence face au SIDA et face aux autres enjeux de notre vie !
Pourtant, je suis heureux et reconnaissant. Je vous suis reconnaissant d’avoir décidé de révéler les forces d'autrui plutôt que de s’appesantir sur leurs faiblesses. Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont décidé d’adopter la compétence face au SIDA et à la vie comme un but qui en vaut la peine. Et la connexion avec vous tous me rend profondément heureux.
Nous avons une raison supplémentaire de célébrer: grâce votre engagement, la vie de beaucoup de personnes est transformée. Regardez les derniers témoignages provenant de Papouasie Nouvelle Guinée. Pensez aux milliers de familles togolaises qui emploient l'auto-évaluation pour faire reculer le paludisme. Lisez comment les PVV propagent la compétence en Thaïlande. Non, notre joie n'est pas signe d'indifférence. Elle est enracinée dans notre solidarité avec ceux qui progressent dans la résolution des enjeux auxquels ils sont confrontés.
Chaque jour, le fleuve de la vie irrigue de nouveaux territoires. Comment faire pour que ce fleuve ne s’assèche pas, mais coule pour toujours ? Que faire pour que nous restions une source d'inspiration pour le changement ? En septembre 2008, un moine bouddhiste offrait à Chiang Mai trois principes pour gérer le changement climatique mondial. Ces principes peuvent nous aider à expliquer notre progrès et à nous développer en tant que famille heureuse.
Le premier principe est «non-soi». Les individus ne vivent pas en tant qu'entités autonomes et indépendantes. Nos relations à d'autres et à la nature nous maintiennent en vie. Comme amis de la Constellation, nous devons choisir : soit nous accomplissons notre mission en tant que catalyseurs, soit nous cherchons à assouvir la soif de reconnaissance de notre ego. Dans une réaction chimique, le catalyseur n’est pas décelable dans le produit final. Pour nous, c’est la même chose : comme catalyseurs d'interaction sociale, nous ne sommes pas susceptibles d'être reconnus dans les réponses locales. En cherchant la reconnaissance, nous risquons d'affaiblir ces réponses. Parce que nous nous réalisons en voyant la compétence face au SIDA se propager plus rapidement que le virus, continuons à célébrer les progrès d'autrui.
Le deuxième principe est « l’impermanence ». Aucune structure n'est permanente, pas même la structure mentale que nous employons pour comprendre le monde. Un jour à Pontianak, les participants à un atelier se sont plaints que les facilitateurs ne structuraient pas assez les visites SALT. Je me rappellerai toujours ce que Novi a dit ce soir-là lors de la réunion des facilitateurs : « Il va falloir développer ma propre structure ». Oui Novi, nous tous devons construire et reconstruire nos propres structures sans cesse remises en question par l’expérience… Puisse la Constellation ne jamais ériger en « vaches sacrées » des vérités que personne n'aurait le droit de contester. Limitons-nous à établir les seules structures qui soutiennent nos fonctions telles que nous les comprenons pour l’instant.
Le troisième principe est le « non-accomplissement ». Au cours des quatre dernières années, nous n'avons pas défini de cibles pour la Constellation, que nous aurions assorties d’actions spécifiques pour les réaliser. Nous n’avons pas voulu définir des cibles dont la réalisation ne dépendait pas de nous. Plutôt nous avons adopté des directions stratégiques pour accomplir notre vision. Alors chacun a cherché à réaliser dans son contexte notre vision commune. Grâce à vous, nous sommes maintenant bien au-delà de ce que nous aurions pu planifier quand nous avons fondé la Constellation en décembre 2004.
Que nous abordions un an neuf ou pas, puisse le bonheur nous servir de boussole dans le développement de la compétence face au SIDA et face aux autres enjeux de notre vie !
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